Jacques Célizet a ouvert la cérémonie devant la stèle à Fossoy, le long de la voie ferrée, érigée en 1990 par Marcel Mercier, maire de l'époque. Toute son évocation de l'histoire fut émouvante de part la profondeur de ses propos et des émotions qu'il colporte en hommage à son frère, ses parents et à la famille Caron.
Les représentants officiels dont la sous-préfète, Virginie Lasserre, Jacques Krabal, député-maire, Michèle Fuselier, présidente de la communauté de communes, et éminents membres associatifs, famille, amis et les portes drapeaux étaient attentifs aux discours successifs de chacun d'eux.
Tous ont été sur le fond d'antitout, c'est-à-dire non à l'antisémitisme, non au racisme, non à la xénophobie, et non à toutes autres formes de différences.
Ont également été mis à l'honneur les déportés ainsi que les Justes qui ont œuvré dans l'ombre contre la persécution, et à tous ceux qui perpétuent la mémoire d'actes héroïques.
Sous un soleil tapant, le hasard a voulu que les trains ne cessent leur passage, notamment celui transportant des blindés de l'armée, un signe en ce jour particulier.
La cérémonie s'est clôturée en chants, un ténor a interprété Le Chant des marais et La Marseillaise.
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Edition l'UNION du 20.07.2013