Le 94e anniversaire de l'Armistice a permis de redécouvrir le carré militaire rénové, situé dans le cimetière civil.
DES croix blanches, un gazon verdoyant, des gerbes de fleurs… Le carré militaire du cimetière civil a retrouvé son lustre d'antan.
Les cérémonies du 94e anniversaire de l'Armistice y ont commencé, hier matin, à 10 heures.
Gilles Lagroue, président du comité castel du Souvenir français, n'était pas peu fier du travail engagé depuis 2007 pour la rénovation de ce carré militaire.
« Cela fait une cinquantaine d'années qu'il n'avait pas été entretenu, il y avait eu restitution de plusieurs corps en 1948 et en 1954 mais les croix étaient restées en place », explique-t-il.
Les élèves sensibilisés
Après autorisation ministérielle et régionale, le Souvenir français a commencé par enlever les croix sous lesquels les corps ne reposaient plus.
La rénovation a vraiment démarré sous Jacques Krabal, qui a mis à disposition les agents techniques pour l'engazonnement et les menus travaux.
Les élèves de Saint-Joseph ont aussi participé à la mise en valeur du carré militaire avec leur professeur, Freddy Dussard, plusieurs années de suite. « À l'époque, ils avaient nettoyé les croix en béton et en bois », se rappelle-t-il.
Le bout de terrain compte aujourd'hui onze croix pour les morts pendant la guerre 14-18 et quatre autres pour ceux de conflits postérieurs.
Cette année, l'Office national des anciens combattants a fait parvenir des croix blanches en béton pour parfaire la rénovation de ce carré militaire. « Les ouvriers de la Ville ont travaillé avec dextérité, ils ont même réussi à refixer les anciennes plaques sur les nouvelles croix », se félicite Gilles Lagroue.
Le carré militaire n'était que la première étape des cérémonies qui se sont prolongées jusqu'en début d'après-midi. Des gerbes de fleurs ont été déposées à la nécropole nationale, au monument aux morts, au mémorial de la 3e division américaine, au monument de la cote 204 ainsi que sur les plaques du 153e RI et celle rappelant que la Ville a reçu la Légion d'honneur.
Une fois n'est pas coutume les allocutions des officiels furent courtes pour laisser place à un moment moins protocolaire mais bien plus convivial, le vin d'honneur dans les salons de l'hôtel de ville.
I.D.S.