95e anniversaire de l’Armistice : le coup d’envoi de cinq années de commémoration de la Grande Guerre
Après la cérémonie, devenue traditionnelle des “Flammes de la mémoire” - désormais “Flammes de l’espoir” – organisée la veille au soir par le comité local du Souvenir Français à la nécropole militaire nationale des Chesneaux, c’est dans une cité des fables totalement plongée dans l’épais brouillard qui couvrait toute la vallée qu’ont débuté, hier lundi, les cérémonies de célébration de l’Armistice du 11 novembre 1918 avec un premier dépôt de gerbes, à 10h, au pied du monument aux morts de la place Paul Doumer
Les personnalités officielles, conduites par Virginie Lasserre, sous-préfète et Jacques Krabal, député-maire, se sont ensuite rendues au monument américain de la cote 204 (pour lequel avait été mise en œuvre une navette) avant de revenir sur la place de l'hôtel-de-ville ainsi que le prévoyait le nouveau protocole "spécial Centenaire de la Grande Guerre".
Derrière l'Union Musicale et les porte-drapeaux des associations d'anciens combattants les membres de la municipalité formaient plusieurs rangs au côté des élèves des écoles primaires, d'un peloton de jeunes pompiers, des représentants de la gendarmerie, de la police, du centre de secours principal et du cimetière militaire américain de Belleau.
Après la Marseillaise et précédant la sonnerie aux morts et la minute de silence, deux gerbes ont été déposées au pied des plaques apposées sur le rempart tout proche du château médiéval.
La première de ces plaques commémorative rend hommage aux régiments coloniaux du Général Marchand qui défendirent la ville fin mai, début juin 1918 ainsi qu'aux troupes du 153e Régiment d'Infanterie aux ordres du Général Mondésir qui la libérèrent le 21 juillet 1918.
La seconde plaque rappelle que la ville de Château-Thierry, en tant que personne morale, est détentrice de la Croix de guerre et de la croix de Chevalier de la Légion d'Honneur pour avoir « payé de sa ruine les combats glorieux qui permirent aux alliés de briser l'élan ennemi et l'obligèrent à un recul définitif à partir du 18 juillet 1918 ».
Un vin d'honneur clôturait, vers midi, les cérémonies dans les salons de l'hôtel-de-ville où ont été prononcées les allocutions.
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Site internet
www.vuduchateau.com , édition du 12.11.2013